Le maire de la ville de Yaoundé a procédé au lancement des travaux de construction de cette voie d’accès le 24 février dernier, à Nsimeyong. Longue de 300 m pour une largeur de 5 m, la route en construction devra être livrée d’ici six mois, délais d’exécution fixé à l’entreprise adjudicataire, BTP Cameroun. Le tracé actuel de la route n’étant que de 4,3 m, il est prévu des casses le long du linéaire pour lui permettre d’atteindre les 5m de large escomptés. Selon le maire de la ville, Atangana Messi Luc, par ailleurs maitre d’ouvrage du chantier, les travaux sur cet axe, de plus en plus sollicité par les habitants de Nsimeyong 3, permettront de désenclaver le quartier Nkolguié, en améliorant non seulement les voies d’accès vers le quartier, mais aussi le cadre de vie de ses habitants. Pour ce faire, des aménagements connexes à la route sont aussi prévus, tels que la construction des caniveaux pour le passage des eaux usées.
En plus de la route, le maire s’apprête à lancer la construction du marché moderne d’Ebong, à quelques centaines de mètres de Nkolguié. « La maquette existe déjà et va nous permettre de libérer le rond-point Damas, et les commerçants qui s’y trouvent seront recasés », a annoncé Messi Atangana Luc. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un vaste plan d’actions conçu par le maire de la ville et adopté par le conseil municipal. Il prévoit notamment un ensemble de travaux d’aménagement de la voirie de la ville et de son assainissement.
« Nous avons des projets plus lourds. Le carrefour Mvan sera doté d’un échangeur, de même que les carrefours Elig- Edzoa, Elig-Effa. D’autres aménagements à ma charge sont également prévus », a- t-il précisé. Le volet lutte contre le désordre urbain de ce plan prévoit, très prochainement, des décentes répressives. « Depuis mon arrivé à la tête de la mairie, j’ai passé deux ans à sensibiliser les populations contre le désordre urbain. Je ne vais plus parler, ce sont des mesures correctives et des sanctions qui s’en suivront très prochainement. Nous allons notamment nous attaquer à l’occupation anarchique du sol dans la cité capitale.