Tous les vendeurs à la sauvette et autres commerçants installés le long de la voie partant du carrefour Tsinga Fecafoot jusqu’à Elig Effa ont jusqu’au 1er septembre 2024 pour regagner le nouvel espace en cours de construction au lieu-dit Mokolo Elobi. Le maire de la ville de Yaoundé a fait cette annonce à la fin de la visite du chantier d’extension de cet espace effectuée le 12 juin 2024.
« Cette extension est faite pour recaser les commerçants du marché de Mokolo qui n’ont pas des espaces convenables pour exercer leurs activités commerciales et tous les vendeurs à la sauvette qui occupent les routes dans la zone du marché de Mokolo », précise Luc MESSI ATANGANA. Cet espace doit aussi accueillir tous les propriétaires de boutiques, d’ateliers et autres commerces qui occupent anarchiquement et illégalement la voie allant du carrefour Tsinga-Fecafoot vers le marché de Mokolo, ainsi que les vendeurs de tomate du marché 8e.
Le délai fixé par le maire de la ville coïncide avec la fin des travaux. « Nous sommes émerveillés et impressionnés à la fois par la qualité, l’ampleur des travaux et le gigantisme de cet espace. C’est le lieu d’exprimer ma reconnaissance et d’adresser mes sincères félicitations au partenaire et réalisateur de ces travaux. Lorsqu’on est sur le site, on a l’impression d’être en face d’un nouveau marché », a réagi le maire de la ville.
Cet espace construit sur une superficie d’un 1,5 hectare offre 250 boutiques et boxes, 2 700 comptoirs, deux blocs toilettes, un bloc administratif, un poste de police, un bloc administratif, une infirmerie, un espace restaurant et un parking d’une capacité de 60 véhicules.
« Permettez-moi de remercier solennellement le maire de la ville de Yaoundé, monsieur MESSI ATANGANA Luc, qui, depuis sa prise de fonction, ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de vie des acteurs des secteurs informels. Ce projet contribuera à coup sûr à l’épanouissement des acteurs du secteur informel», a souligné YIMGA MOUSSA, l’Association nationale des opérateurs du secteur informel pour la lutte contre la pauvreté (ANOSILP). Ce dernier a invité les acteurs du secteur informel à libérer les voies publiques et à faire bon usage de ce cadre de travail tout en respectant leurs obligations vis-à-vis de la règlementation en vigueur.