Le secrétaire général de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), Herman Bertrand ASSIGA EBANA, a présidé une séance de travail dédié au projet de collecte, de tri et de valorisation des déchets dans la ville de Yaoundé le 16 octobre 2024 dans la Salle des délibérations de l’Hôtel de ville. C’était en présence notamment de Jean Claude MONNIER, président d’International Solution Environment, le partenaire technique, de Cyrille MESEDEM du cabinet Baruk Capital Partners, le partenaire financier venu s’assurer de l’engagement des autorités locales en faveur du projet et du président du Conseil régional du Nord-Ouest.
La première phase du projet prévue pour être lancée en 2025 prévoit l’implémentation de la collecte sélective au travers d’une ou plusieurs associations, la création du centre de concentration et de tri des déchets, d’un centre de méthanisation adapté aux volumes de matières collectables ou d’une unité de plasturgie adaptée aux volumes de plastiques valorisables. Sans oublier les analyses détaillées des besoins pour l’aire métropolitaine de Yaoundé ou des analyses détaillées des besoins en unités d’incinération des déchets non recyclables.
La seconde phase, qui couvre la période 2026-2030, permettra de couvrir toutes les communes de l’aire métropolitaine et s’imbriquera dans la troisième phase qui verra la création d’une unité d’incinération des déchets non valorisables.
Il s’agit, à l’horizon 2035, de diminuer l’enfouissement des déchets de 70 % et de transformer les déchets organiques en énergie à travers des infrastructures de recyclage du plastique grâce à un investissement évalué à près de 80 milliards de FCFA.
Pour Hermann Bertrand ASSIGA EBANA, « il est important d’adopter une gestion moderne des déchets, indispensable pour l’avenir de la ville. Et ce projet s’inscrit dans une démarche visant à réduire l’enfouissement des déchets et à valoriser les matières premières réutilisables. De même, il va améliorer la qualité de vie des habitants, rendre les quartiers plus propres et renforcer la lutte contre la pollution. Ce modèle pourrait servir d’exemple pour encourager une gestion durable des ressources à travers le pays. »
Les présidents des Conseils régionaux présents qui ont manifesté leur intérêt pour l’extension du projet à leurs régions. Ils ont insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre tous les acteurs pour garantir le succès à l’échelle nationale.
Cette réunion a donc marqué une étape importante dans la validation des grandes lignes du projet. Celui-ci se veut non seulement un moteur pour la transition écologique de Yaoundé, mais aussi un exemple à suivre pour l’ensemble du pays en matière de gestion des déchets.